Un étudiant en design industriel à l’Université de Delft a appliqué les découvertes en matière de détection et d’utilisation de sensations à la conception d’un stylo. Doté de senseurs, l’objet perçoit le degré de nervosité de l’utilisateur et, par là même, sa perméabilité au stress.
Loin de se limiter à enregistrer ces informations, le stylo y réagit également en devenant, par exemple, plus difficile à mouvoir lorsque des mouvements plus rapides associés au stress sont perçus. Les utilisateurs doivent alors adopter des mouvements plus lents, apaisants. Il a fallu, pour parvenir à faire réagir le stylo de la sorte, y intégrer des composants électroniques et des aimants électriques.Lors de l’expérimentation du stylo anti-stress auprès d’un échantillon de personnes, celles dont le stylo réagissait à leur niveau de stress ont enregistré un rythme cardiaque inférieur de 5 % en moyenne à celui de celles qui ne recevaient aucun feed-back. Personne, néanmoins, ne s’est rendu compte de la réaction du stylo. Lequel ne fait pas encore l’objet d’une commercialisation.
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